Les infirmières et la réalité des femmes autochtones du Grand Nord

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Saviez-vous qu’au Québec l’espérance de vie des femmes autochtones est de quatre à six ans plus courte que celle des non-autochtones[1] ? En tant que femme et infirmière, vous pouvez jouer un rôle déterminant pour améliorer la qualité de vie des femmes des communautés autochtones du Grand Nord québécois. La première étape pour leur offrir une expérience positive des soins de santé est de prendre connaissance de leurs réalités.

Maternité

La maternité est évidemment au coeur de la réalité des femmes autochtones. En régions éloignées, comme au Nunavik, les infirmières s’occupent du suivi des grossesses et peuvent même pratiquer des accouchements dans le cadre du rôle élargi. L’indice de fécondité des femmes autochtones est deux fois plus élevé que celui des femmes non autochtones.[2]  Les futures mères et les nouveau-nés comptent parmi les patients que vous traitez fréquemment.

Pour les femmes autochtones, l’accouchement est étroitement lié à la culture et à la tradition. Vos soins de santé doivent tenir compte de leurs croyances culturelles. Vous devez faire preuve de respect et adapter la médecine moderne à leur vision holistique du bien-être.[3]  Les femmes autochtones apprécient votre ouverture et le point de rencontre entre tradition et modernité est une expérience enrichissante pour toutes.

Autre fait important, les femmes autochtones vivent souvent des grossesses précoces, ce qui les prédispose à des conditions socio-économiques difficiles et les rend vulnérables aux abus.

Violence conjugale et sexuelle

Les obligations et les difficultés familiales forcent de nombreuses femmes autochtones à abandonner leurs études, ce qui limite leur autonomie. Par conséquent, elles se retrouvent dans une situation à risque d’abus.

Les femmes autochtones sont trois fois plus susceptibles d’être victimes de violence conjugale que les femmes non autochtones. En outre, plus de 75 % des jeunes filles autochtones âgées de moins de 18 ans ont été victimes d’agression sexuelle[4] .

Le peu d’emplois disponibles dans les communautés et la pénurie de logements qui entraîne le surpeuplement des habitations touchent particulièrement les femmes victimes de violence, car elles ont peu de moyens pour s’en sortir.

En tant qu’infirmière en régions isolées, vous êtes en première ligne et vos interventions doivent considérer ces dures réalités. En faisant un travail d’éducation et d’accompagnement qui valorise les études et la création de relations saines, vous pouvez favoriser des changements bénéfiques.

Défi de taille

L’exercice du métier d’infirmière dans ce contexte met toute professionnelle de la santé au défi. Pour cette raison, la formation en rôle élargi vous prépare à intervenir auprès des femmes autochtones. De plus, MON+ vous offre un soutien en tout temps et vous aide à relever ce défi.

Partir dans le Grand Nord, demande d’abandonner les préjugés pour comprendre des réalités différentes. En adaptant vos soins aux besoins de ces femmes, vous établissez une relation de confiance qui est à la base de toute intervention réussie. C’est également une belle façon de prendre part au grand mouvement de réconciliation avec le peuple autochtone.

Vous avez envie de contribuer à l’épanouissement des femmes autochtones? Communiquez avec MON+ pour vous informer des nombreuses possibilités!


Références

Info trouvée dans un rapport intitulé

« À la rencontre des femmes autochtones du Québec » du conseil du statut de la femme : https://www.csf.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/femmes_autochtones_web.pdf

Info trouvée dans un rapport intitulé

« À la rencontre des femmes autochtones du Québec » du conseil du statut de la femme : https://www.csf.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/femmes_autochtones_web.pdf

Info trouvée dans un rapport intitulé

« À la rencontre des femmes autochtones du Québec » du conseil du statut de la femme : https://www.csf.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/femmes_autochtones_web.pdf

Info trouvée dans un rapport intitulé

« À la rencontre des femmes autochtones du Québec » du conseil du statut de la femme : https://www.csf.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/femmes_autochtones_web.pdf