Longeant le fleuve Saint-Laurent sur plus de 880 km, la Côte-Nord est le berceau d’un territoire sauvage, parfois même inhabité. La région abrite une végétation diversifiée remplie de saveurs délicates – baie de genièvre, thé des bois et chicoutai – et une faune typiquement boréale d’ours noirs et de caribous. Avec une superficie de 351 615 km2 et 90 543 habitants[1], elle est la deuxième plus grande région du Québec après le Nord-du-Québec. Son territoire débute dès Tadoussac et se visite tout au long de la route 138, mieux connue sous le nom de la Route des Baleines. En prenant le temps de s’arrêter pour contempler les paysages, il est possible d’apercevoir jusqu’à 18 espèces de cétacés dans le golfe du Saint-Laurent[2], allant du béluga aux marsouins en passant par les petits rorquals.
Grande région où la nature règne, il est possible de contempler de sites enchanteurs tels que les monolithes de l’archipel Mingan qui s’observent sur l’eau en kayak ou en campant quelques nuits sur l’île aux Perroquets. Avec ses richesses naturelles, il peut être intéressant d’aller visiter les grandes installations hydroélectriques telles que la centrale La Romaine à Havre-Saint-Pierre ou encore Manic-2 et Manic-5 à Baie-Comeau pour découvrir ces infrastructures qui font partie du paysage environnant. Les amoureuses de plein air seront ravies, car la région offre également de nombreux sentiers de randonnées pédestres tels que le tour de l’île Grande Basque dans le secteur de Sept-Îles ou encore les fabuleuses chutes Manitou à Rivière-au-Tonnerre en Minganie. Enfin, pour découvrir la région autrement et vivre des sensations fortes, il peut être amusant de planifier partir en excursion en planche à pagaie à Sept-Îles ou d’aller vivre des sensations fortes en quatre roues à travers les différentes forêts de la région.
Ses principaux centres urbains se concentrent à Baie-Comeau et à Sept-Îles, où la moitié des habitants de la région résident et travaillent. Le français est la langue principale de la région, à l’exception de la MRC de Minganie-Basse-Côte-Nord, où près de 60 % des résidents désignent avoir l’anglais comme langue maternelle. Le territoire accueille également huit communautés innues ainsi que la communauté naskapie[3] à Kawawachikamach, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Schefferville tout près du Labrador. Les peuples autochtones prennent racine sur le territoire depuis toujours et y composent actuellement environ 14 %[4] de la population active de la Côte-Nord.
Du côté de la santé, le CISSS de la Côte-Nord prend place à Baie-Comeau et dessert la population de Tadoussac jusqu’à Blanc-Sablon, y compris l’île d’Anticosti et les villes nordiques de Fermont et Schefferville.
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[1] https://www.economie.gouv.qc.ca/pages-regionales/cote-nord/portrait-regional/demographie/
[2] https://winipeukut.ca/faune-flore/
[3] http://www.nametauinnu.ca/fr/culture/ouverture/detail/55
[4] https://www.cisss-cotenord.gouv.qc.ca/votre-cisss/a-propos-de-nous/
